À propos

Mandat

  • Permettre aux artistes sélectionnés de rester actifs dans leur pratique pendant qu’ils naviguent dans leur statut d’immigration (recherche et expérimentation, production d’œuvres d’art, candidature à des expositions).
  • Intégrer les résidents à la scène artistique montréalaise par le biais de visites d’atelier, de groupe de critique et d’une adhésion au centre d’artiste SKOL.
  • Se sentir vu. Une opportunité faite juste pour eux. Ne pas avoir le statut de résident permanent en tant qu’artiste au Canada peut être aliénant.

Avantages

Le programme de résidence offrira un espace d’atelier gratuit pendant une durée de 3 à 6 mois à un.e artiste résident non permanent vivant dans la région de Montréal. En plus de l’accès à l’atelier 24h/24 et 7j/7, le résident bénéficiera de :

  • une documentation photographique des œuvres produites pendant la durée de la résidence ainsi qu’un portrait professionnel,
  • une séance de coaching sur la manière de rédiger une demande de subvention solide,
  • de visites d’ateliers organisées avec divers acteurs de la scène artistique montréalaise,
  • faire partie d’un groupe de critique collective qui se réunira chaque mois dans l’atelier,
  • une adhésion annuelle au centre d’artistes SKOL
  • une consultation pro-bono avec un.e avocat.e spécialisé.e en droit de l’immigration au besoin.

Photo credits: @valzphotography

Histoire

Cette initiative a été fondée en novembre 2024 par un petit groupe d’artistes visuels qui partagent un espace d’atelier et ont décidé d’offrir gratuitement un de ces espaces, ainsi que du mentorat, à des artistes visuels émergents qui n’ont pas le statut de résident permanent. Le projet vise à sensibiliser au fait que ces artistes paient des impôts à Revenu Québec et à l’Agence du revenu du Canada, mais qu’ils ne sont pas admissibles aux subventions du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada. En d’autres termes, les artistes résidents non-permanents contribuent financièrement à ces organismes subventionnaires – qui bénéficient aux citoyens canadiens et des résidents permanents – alors qu’eux-mêmes n’ont pas accès à ce type de financement. Ces artistes autofinancent leur travail, paient des permis de travail de plus en plus difficiles à renouveler et sont confrontés à des difficultés croissantes pour obtenir le statut de résident permanent.